En ce mois de Juin, les parasols ACCESSOIRE DE SOLEIL sont en vente chez MERCI à l’occasion de l’événement BIKINI.
Bikini, le mini aux maxi pouvoirs
Malgré le peu de tissu qu’il nécessite, le bikini est un vêtement ultra puissant. Né au sortir de la guerre, le maillot mythique s’épanouit pendant les Trente Glorieuses et modifie la silhouette des femmes. Il provoque les coups de foudre, attire les regards, nous plonge dans la frivolité. Allié des stars, il sert aussi d’argument publicitaire et libère un champ esthétique libéré des tabous… Flashback sur l’histoire du bikini en 6 dates.
Le 5 juillet 1946
Le véritable Bikini apparaît à la piscine Molitor lors du « Concours de la plus jolie baigneuse ». Etrangement, Louis Réard nomme son invention d’après le nom de l’atoll du Pacifique qui vient de servir de décor aux spectaculaires essais nucléaires de l’armée américaine. Il présente un maillot au motif « newspaper print » à la Schiaparelli, dont la culotte n’est formée que de deux triangles de tissus reliés par une ficelle.
Ce modèle, qui dévoile le nombril et les hanches, ne produit pas immédiatement l’effet recherché par son créateur mais constitue une proposition audacieuse pour le grand public. Jugé indécent, impudique, voire vulgaire, il est banni de nombreuses plages et même censuré à Hollywood, où le Code Hays, garant des bonnes mœurs, reste en vigueur jusqu’en 1966.
Les pin up Fifties de l’Amérique puritaine
Dans l’Amérique puritaine des années 50, des pin up font preuve d’inventivité stylistique tout en défiant la morale. Marilyn Monroe, Bettie Page et Bunnie Yeager osent la culotte sous le nombril. Cette dernière, à la fois modèle et photographe, est l’inventrice du « selfie » de charme en immortalisant ses maillots dans ses autoportraits avec son appareil Rolleiflex.
Sur la plage du Carlton, une starlette se prend au jeu d’une série de photos en public. La presse parle alors de « bikini » pour nommer son petit maillot de bain blanc à fleurs rouges et jaunes, qui n’est pourtant pas un Réard.
Dès lors, le nom échappe au créateur qui l’avait pourtant déposé. Dès lors, le bikini, indissociable de le sulfureuse Brigitte Bardot, réfère dans toutes les langues à cet ensemble de bain à la culotte taille basse. Son premier film, Manina, la fille sans voiles, met 5 ans à obtenir un visa d’exploitation aux Etats-Unis. Quand il sort, sous le nom The girl in the bikini, le maillot sur l’affiche doit être retouché.
1962, James Bond 007 contre Dr No Le bikini blanc d’Ursula Andress dans James Bond contre Dr. No doit sa célébrité à une accessoirisation de génie : une ceinture de plongée blanche de l’armée anglaise, un poignard commando de l’armée américaine, un coquillage et un masque. Le tout transforme l’actrice en naïade fatale sur les plages de la Jamaïque. Les années 60 s’ouvrent sur Itsi Bistsi, le tube yéyé, repris par Dalida, dédié au tout petit maillot, qu’on appréhende encore de porter pour la première fois.
1969, année Romy
A partir des années 60, le mini deux-pièces devient la règle et finit par imposer sa loi. Mais le maillot une pièce, considéré à l’époque comme chaste, connaît un retour en grâce tout en conservant ses atouts de séduction. Pour preuve, en 1969, la sensualité de Romy Schneider dans La Piscine est inoxydable. Qu’elle revêtisse un modèle une pièce ou un bikini, c’est une femme émancipée.
Année 2017
Le bikini fête ses 70 ans.